Ereintée, métallisée, transpirante et odorante
Besoin de me poser, tombe sur le canapé
En quelques mouvements d’orteils
Retire ces chaussures fatiguées
Une lueur de soleil, une table basse en verre
Une carafe d’eau traversée, rayon devenu prisme coloré
Mes orteils se réchauffent sous ces douces lumières
Contrastant avec ces dalles par l’hiver gelées
Instant fugace, je me précipite vers mon boitier
Pour vous les capturer, et partager,
Voraces, Je sais
Comme vous vous en délecterez
De ces visions éphémères, qui vous feront tous frétiller
A l’idée qu’une telle Déesse, derrière ces mots et ces clichés,
Puisse n’être pas qu’un mirage, mais une tortueuse réalité
Sous les plus rudes comme doux aspects d’une Féminité