Le soumis se revêtant toujours
De ce qui le dénude
De son corps s'exalte
le murmure de sa Déesse

Le défi est de taille
Comme la rosée matinale
Se voulant conquérante
Des herbes folles asséchées
Par un soleil fût-il trop pressé
De partager au monde sa vérité

La goutte d'eau ne donne pas cher de son sort
Mais une certitude lui fait garder forme
Là où le vent la pose
La vie n'est que plus présente

Supporter l'incertitude
Du toujours éphémère
Là habite l'essence de l'artiste.
Cette maison était-elle autrefois un nuage ?
Chargé de mille désirs et pulsions
C'est alors par la pluie
Que je me retrouve à Vos Pieds

Si mon être, peut-il vous désaltérer ?
Cher herbe folle il est de mon rôle
Dans ce jardin désordonné
De Vous voir bourgeonner